dimanche 7 juin 2009

Malheur au monde libre d'avoir Obama pour dirigeant

Malheur au monde libre d'avoir Obama pour dirigeant


Par Yossi Blum Halévy* –
Paru sur Aroutz 7, traduit par Méir Ben-Hayoun



Le discours du Président des Etats Unis d'Amérique Obama au Caire le 4 juin 2009 sera voué à l'opprobre éternel. En cette journée-ci, le monde a vu le dirigeant de la seule super puissance, le leader des nations éprises de liberté, de paix et de coexistence prononcer un discours qui n'était qu'abdication, flagornerie, soumission et servilité à la force montante du Djihad islamique mondial. La grandeur américaine ne sera plus qu'un souvenir. La nation qui a vu des présidents héroïques, épris de liberté, de paix, de droits de l'homme et de démocratie tels Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson, Franklin D. Roosevelt, Harry Truman, Eisenhower, J.F. Kennedy et Ronald Reagan a vu stupéfaite son nouveau président renouer avec l'esprit défaitiste de Munich 1938. L'Amérique tétanisée voit son président recycler l'attitude de Chamberlain qui brandissait le document "la paix en son temps" de sinistre mémoire, portant la signature de Hitler.

Les dirigeants du monde libre ont plié genou l'un après l'autre devant l'islamisme. Ils ont accepté ses moeurs vestimentaires, ses foulards. Ils se sont délectés de la "finesse de son antique tradition". Il se sont prosternés en lui baisant la main. Ils ont loué et magnifié "sa grandeur d'âme", "l'humanité du Coran", ses contributions à la science, son intégration dans l'économie, dans la vie sociale et dans la science aux Etats-Unis et dans le monde.

Pas un mot critique ni la moindre allusion sur cette religion aux centaines de millions de fidèles qui canonise la mort pour la guerre sainte et pour le Djihad mondial, qui prône le prosélytisme et l'intolérance la plus radicale envers ceux qui n'y croient pas. Une religion qui ne peut vivre dans la coexistence avec d'autres confessions. Une religion dont la conception sociale méprise les valeurs de l'Occident, la démocratie, l'égalité des sexes et les droits de l'Homme. Une religion dont les fidèles sont prêts à assassiner ou à se faire tuer et où on peut assassiner pour des vétilles de questions d'honneur ou pour des expressions de libre créativité, de satires et de critiques artistiques.

Tout en dénonçant à juste titre l'époque abomindable de l'esclavage aux Etats Unis, Obama aurait bien été avisé de mentionner également la part des Arabes dans la traite des Noirs qui a vidé l'Afrique de ses habitants et a été la cause de l'extermination de millions d'êtres humains péris dans les déserts, dans les jungles et dans les navires qui les acheminaient vers le continent américain.

Ce discours du président américain donne l'impression que l'Humanité revient aux terrifiantes journées de la fin des années 30, lorsque les Nazis réalisèrent toutes leurs aspirations criminelles résumées dans le slogan "territoires contre la paix" - la "paix maintenant" en échange des Sudètes d'abord et ensuite de la Tchécoslovaquie toute entière - la paix pour l'Anschluss avec l'Autriche, la paix pour la violation des accords de Versailles et l'armement effréné de l'Allemagne qui causa un carnage d'ampleur sans précédent; la paix pour l'abandon du peuple juif en Allemagne puis dans toute l'Europe; la paix du Traité Molotov-Von Ribbentrop pour avaler la Pologne, une paix de soumission à l'axe du mal nazi-italien-japonais, une paix de honte qui mena à une absence de paix, à la Shoah et à un désastre planétaire sans précédent où furent exterminés 6 millions de Juifs et 44 millions de personnes de diverses nations.






La face de la génération de notre temps est celle d'un chien - à la tête basse, qui frétille de la queue, qui aboie et attend une caresse et les encouragements d'un Occident hédoniste inondé d'immigrants arabes dominateurs , et de l'islam qui s'éveille dans un Tiers monde où le terrorisme global trouve refuge et caution religieuse.




En ces journées noires il y a 70 ans, au milieu de cette tragédie, des hommes d'état courageux se sont dressés, des dirigeants comme Churchill, Roosevelt et De Gaulle. Des dirigeants qui ne se sont pas laissés tenter par la popularité facile. En Grande Bretagne, suite à l'effondrement de toute l'Europe, Churchill prononça son fameux discours lors des terribles journées du blitzkrieg, alors que l'Allemagne se préparait à envahir les îles britanniques. "Nous combattrons dans les champs et sur les plages, nous combattrons dans les montagnes, nous combattrons dans les collines et nous n'abdiquerons jamais." Un an plus tard, le 8 décembre 1941, le président Roosevelt prononça au Congrès le discours de déclaration de guerre à l'Allemagne et au Japon après l'offensive japonaise sur Pearl-Harbor: "Ce jour qui sera gravé dans les mémoires pour toujours est le jour où toute l'Amérique se met en marche pour défendre les valeurs de liberté et de démocratie et ne cessera point de combattre jusqu'à l'anéantissement sans condition de l'agressivité criminelle des tyrans."

Pourrait-on imaginer ce qu'aurait pu être le destin de l'Humanité si la politique de ces distingués dirigeants avait été inspirée par le défaitisme du discours d'Obama? Le désintérêt pour la vérité historique, la corrélation sotte avec laquelle Obama a lié le souvenir de la Shoah avec le sort du peuple palestinien qui s'est attiré sur lui-même le malheur, après que les pays arabes avaient tenté en 1948 d'exterminer l'Etat d'Israel et d'en jeter ses habitants à la mer.

Malheur au monde libre dont Obama est le dirigeant!

D'où provient cette effronterie d'un président, aussi illustre soit-il, de décréter en opposition flagrante aux données historiques de culture universelle que les territoires de Judée-Samarie et de Gaza sont des territoires occupés et que les implantations sont illégales? Quel droit lui confère d'exiger l'inacceptable gel de toute construction et développement naturel dans les localités de Judée-Samarie et à Jérusalem en violation à toute moralité, à la justice et la loi?




Sur la même lancée, Obama accepte sans rechigner le potentiel nucléaire de l'Iran "pour des besoins non militaires" alors qu'il exige qu'Israel se conforme aux exigences de la charte de non prolifération des armes atomiques. Les intentions de la nouvelle administration américaine d'instaurer le dialogue avec l'Iran surviennent avec en arrière fond l'échec américain en Iraq, parallèlement à la campagne militaire qui s'embourbe en Afghanistan et dont l'objectif était d'empêcher les Talibans et Al Qaeda de prendre contrôle du Pakistan et de son arsenal nucléaire. Les Etats-Unis veulent évacuer leurs troupes d'Iraq jusqu'en 2010 et y laisser un régime pro-occidental. Obama ferait mieux de se rafraichir la mémoire et de se souvenir du traité de paix signé par Kissinger en 1972 à Paris avec la République nord vietnamienne dans l'espoir que le régime sud-vietnamien pouvait prendre les affaires en main sur le terrain évacué par les Américains. Malgré l'armement massif et leur soutien économique, les Etats-Unis n'ont pas réussi à maintenir le régime corrompu du Sud-Vietnam. Peu après leu retrait, le Sud-Vietnam ainsi que sa capitale Saïgon tombèrent entre les mains des Communistes. Quelque chose de semblable risque d'arriver en Iraq après que l'Iran et la Syrie y prennent le contrôle par le truchement de la majorité chiite. Dans cet effet domino, tomberont ensuite la Jordanie et les Etats du Golfe persique sur lesquels l'Iran a l'intention de s'imposer après la prise de contrôle du Liban par les force pro-iraniennes et pro-syriennes.

Le discours d'Obama annonce une ère de ténèbres pour l'Humanité toute entière, une ère de transition où l'esprit de liberté du nouveau gouvernement américain s'est islamisé et tente de s'imposer au peuple américain qui est un ami authentique du peuple d'Israel. La nation américaine est éprise de la Bible et des valeurs morales communes avec Israel dans une Alliance non écrite.

L'administration Obama a capitulé à la loi du glaive de Mahomet et à l'esprit d'intolérance envers les "infidèles chrétiens et juifs". Nous avons entendu les diatribes du Président Obama sur le "peuple palestinien, Chrétiens et Musulmans, humilié par opprimé par l'occupation israélienne". Selon lui, Israel doit céder des territoires de sa patrie reconnus comme le foyer national du peuple juif par le traité de San Remo en 1920 et par le Mandat de la Société des Nations en 1922, que la Grande-Bretagne s'était engagée à appliquer.

Deux Etats, un juif et un arabe, ont été proclamés en violations aux termes du Mandat de la Société des Nations déjà en 1924. Avec l'indépendance du Royaume hachémite de Jordanie, les Arabes de la Terre d'Israel (qui s'étend jusqu'en Jordanie) avaient reçu 75 pour cent des territoires destinés au Foyer national juif. La revendication d'Obama, "deux Etats pour deux nations" n'est que le début de l'érosion de l'Etat d'Israel pour en faire un Etat de tous ses citoyens dans les frontières de l'armistice de 1949, tout en annexant les frontières de la partition de 1947 à la Grande Palestine pour arriver à l'extermination de l'Etat juif dans les frontières d'Auschwitz.
En ce jour, Obama a déclaré la guerre au peuple juif, au sionisme et à l'Etat d'Israel et nous lui disons: Yes, we can too! Nous aussi, nous pouvons préserver notre patrie de sainteté quelque en soit le prix et nous ne nous soumettrons pas à tes diktats!

En ce jour, il faut exiger du Premier Ministre et du Ministre des Affaires étrangères de déclarer haut et fort devant toute l'Humanité que nous ne permettrons jamais de transformer un quelconque territoire de notre Terre historique en un Etat arabe terroriste.

Les constructions, la vie, le culte et la culture juive se poursuivront à Maon, à Penei Hever, à Hebron, au Goush Etzion, à Bet-El, à Ofra, à Gabaon, à Kedoumim et à Jérusalem et nous retournerons très prochainement, avec l'aide de l'Eternel, au Goush Katif dans la Bande de Gaza, à Kadim, à Homesh et à Sa-Nour.

Hors d'ici le livre blanc d'Obama, hors d'ici la soumission des collaborateurs et des partis politiques de la Feuille de route. A la guerre comme à la guerre pour notre Peuple et pour notre Terre – nous ne cèderons sur rien!





* Yossi Blum Halévy a publié une importante recherche sur la Guerre de Yom Kippour dans son livre "Hitkadshout". Il a lui-même combattu dans le Régiment 55 de parachutistes qui libéra Jérusalem en 1967 et qui traversa le Canal de Suez pour encercler la 3ème armée égyptienne en 1973.