mercredi 18 mars 2009

Repenser la formule pour la libération de Gilad Shalit

Les négociations au Caire pour la libération de Gilad Shalit ont échoué. Dans cette tentative de la dernière chance, le gouvernement israélien a assouppli ses positions. Selon la "loi de conservation de l'énergie" le Hamas n'a fait que rendurcir les siennes. Ce qui était prévisible. Et la libération de Gilad est toujours impossible.
En admettant que le Hamas obtienne gain de cause par la libération des centaines de terroristes, assassins patentés, cela lui octroierait une victoire inestimable. Le gouvernement est prêt à remplir ces revendications si ce n'est que sur l'identité de quelques terroristes.

Dans tous les cas de figure, le Hamas en sortira grandi. Il bénéficiera de l'image de celui qui a fait plier l'Etat d'Israël. Comme lors des précédentes libérations de terroristes par Israël, il s'en suivra une vague de terrorisme terrible où des centaines de civils israéliens y trouveront la mort. Le terrorisme islamiste global se verra renforcé, ce qui constituera un coup sévère aussi pour les populations victimes du fondamentalisme nazislamiste en Occident, dans les pays musulmans et ailleurs. L'équation établie par cette libération massive de terroristes nazislamistes équivaudra à proclamer que le terrorisme et l'assassinat délibéré et planifié de civils paye.

Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent contre cela dans le pays et en dehors d'Israël aussi. Il faut revoir complètement cette équation de libération de centaines d'assassins pour un otage israélien.

Actuellement, une pétition à l'initiative de Baruch Marzel circule depuis hier. Elle a déjà été signée par des milliers de personnes. Elle demande au gouvernement israélien de faire exécuter un terroriste prisonnier en Israël chaque jour où Gilad Shalid n'est pas rentré à la maison.

Dans cette affaire, la carte maitresse est dans la main du gouvernement israélien: ce sont des centaines de terroristes arabes aux mains entâchées de sang juif qui sont détenus en Israël. Pour leurs crimes commis, ils auraient dû être condamnés à la peine capitale. Le système de justice israélien s'abstient de condamner à mort bien que cette peine figure dans le code pénal israélien de façon toute théorique. Par conséquent, il n'y a pas à hésiter à demander à ce que ces assassins soient pendus haut et court sur la place publique de Jérusalem à raison d'un terroriste toutes les 24 heures tant que Gilad n'est pas libéré. Marouan Berghoutti, le dirigeant du Fatah condamné à cinq emprisonnements à perpétuité doit figurer sur cette liste de terroristes à exécuter.

Si on veut revoir Gilad vivant, il faut pouvoir sortir des formules toute faites et prendre des mesures choquantes certes, mais susceptibles de donner des résultats. Vous ne pouvez vous imaginer le soutien que cette proposition obtient actuellement auprès de nombreux non-juifs en Europe, aux Etats-Unis, en Australie, dans les pays de l'ancienne URSS, en Inde et en extrême Orient. Les arabes saisissent très bien la logique et le bien fondé de cet ultimatum. Beaucoup d'entre eux même l'approuvent ouvertement, mais surtout en silence, on peut le comprendre. N'oublions que des millions d'arabes dans le monde sont victimes en premier lieu de l'islamisme version Hamas, Frères musulmans ou Al Qaida.
Ainsi Gilad aura la chance d'embrasser ses parents, de vivre une vie normale et de joie, de se marier et d'avoir des enfants. Amen VeAmen