Aperçu sur le site guysen (http://www.guysen.com/articles.php?sid=6990) l'Antisémitisme en France: la banlieue en alerte. Par Stéphanie Zenatti
Cet article nous informe que la banlieue du Nord de Paris se vide de ses juifs suite à la recrudescence des actes antijuifs depuis le début des années 2000. La configuration géographique du tissu social populaire juif de France est en pleine mutation. Où les juifs élisent-ils domicile? Dans les quartiers plus résidentiels et en ont-ils les moyens? Emigrent-ils vers Israël ou font-ils cap vers d'autres horizons? Cette situation inquiète les responsables communautaires. Etait il possible qu'il en fut autrement, vu la transition sociologique de l’Hexagone et la prise du devant de la scène politique par le fait arabo-musulman dans la cité française? Sarkozy a été élu Président de la République. Perçu comme un ami des juifs, ces derniers l’ont massivement soutenu. Est-ce que l’élection de Sarkozy sonne le retour à la relative tranquillité pour les juifs de France d’avant l’année 2000 ? Est-ce que l’annonce de la baisse de 40 pour cent du chiffre de l’Alyah de France pour les premier mois de l’année 2008 est une conséquence de cette élection? Stéphanie Zenatti dans son article sur Guysen semble le démentir du moins pour la Banlieue nord et plus particulièrement pour les communes comme Villepinte, Sarcelles ou Noisy-le-Sec, là où j’ai grandi. Cette évolution, nous, les gosses juifs de banlieue fidèles à l’identité juive, nous l’avions pressentie intuitivement dès les années 70, dès l’age de l’adolescence. Nous ne savions quand elle allait se passer. A ma grande surprise, ce qui l’a déclanchée, ce sont les accords d’Oslo et de façon plus directe l’Intifada El Aqsa qui en est le résultat catastrophique. Cela mérite une étude pour elle-même, cette conjugaison des destins intimement liés l’un à l’autre pour l’Etat d’Israël d’une part avec l’Intifada d’Oslo et pour la Communauté des juifs de France d’autre part avec la vague d’antisémitisme actuelle. La question qui se pose : est ce que cette sortie des juifs des banlieues du Nord de Paris va s’étendre à la capitale et aux quartiers réputés plus cléments envers les juifs ? Pour ma part, la réponse est un oui sans équivoque. Par contre, quand cela interviendra ? Probablement plus tôt qu’on ne se l’imagine. Il y a deux ans, juste avant le choc de la révélation publique du meurtre horrible dIlan Halimi, Hy'd, j'avais rédigé l'article ci-dessous qui fut publié sur le site d'Aroutz7 lorsqu'on ne m'y censurait pas, sur le site de la LDJ et sur Migdal. Est-ce que les données ont fondamentalement changé depuis ? A vous de répondre.
Cet article nous informe que la banlieue du Nord de Paris se vide de ses juifs suite à la recrudescence des actes antijuifs depuis le début des années 2000. La configuration géographique du tissu social populaire juif de France est en pleine mutation. Où les juifs élisent-ils domicile? Dans les quartiers plus résidentiels et en ont-ils les moyens? Emigrent-ils vers Israël ou font-ils cap vers d'autres horizons? Cette situation inquiète les responsables communautaires. Etait il possible qu'il en fut autrement, vu la transition sociologique de l’Hexagone et la prise du devant de la scène politique par le fait arabo-musulman dans la cité française? Sarkozy a été élu Président de la République. Perçu comme un ami des juifs, ces derniers l’ont massivement soutenu. Est-ce que l’élection de Sarkozy sonne le retour à la relative tranquillité pour les juifs de France d’avant l’année 2000 ? Est-ce que l’annonce de la baisse de 40 pour cent du chiffre de l’Alyah de France pour les premier mois de l’année 2008 est une conséquence de cette élection? Stéphanie Zenatti dans son article sur Guysen semble le démentir du moins pour la Banlieue nord et plus particulièrement pour les communes comme Villepinte, Sarcelles ou Noisy-le-Sec, là où j’ai grandi. Cette évolution, nous, les gosses juifs de banlieue fidèles à l’identité juive, nous l’avions pressentie intuitivement dès les années 70, dès l’age de l’adolescence. Nous ne savions quand elle allait se passer. A ma grande surprise, ce qui l’a déclanchée, ce sont les accords d’Oslo et de façon plus directe l’Intifada El Aqsa qui en est le résultat catastrophique. Cela mérite une étude pour elle-même, cette conjugaison des destins intimement liés l’un à l’autre pour l’Etat d’Israël d’une part avec l’Intifada d’Oslo et pour la Communauté des juifs de France d’autre part avec la vague d’antisémitisme actuelle. La question qui se pose : est ce que cette sortie des juifs des banlieues du Nord de Paris va s’étendre à la capitale et aux quartiers réputés plus cléments envers les juifs ? Pour ma part, la réponse est un oui sans équivoque. Par contre, quand cela interviendra ? Probablement plus tôt qu’on ne se l’imagine. Il y a deux ans, juste avant le choc de la révélation publique du meurtre horrible dIlan Halimi, Hy'd, j'avais rédigé l'article ci-dessous qui fut publié sur le site d'Aroutz7 lorsqu'on ne m'y censurait pas, sur le site de la LDJ et sur Migdal. Est-ce que les données ont fondamentalement changé depuis ? A vous de répondre.
Juifs de France, il est temps de revenir à la Maison !
Je ne déteste point la France. Je ne me fais pas non plus un culte des valeurs républicaines. L’expression « heureux comme Dieu en France » est devenue déplacée pour une sensibilité juive authentique. Je crois que la France a eu incontestablement ses moments de gloire et de grandeur. La France a effectivement une grande culture. Elle a été la première à octroyer un statut d’égalité civile aux juifs ; il est vrai, au prix de la désertion de l’appartenance à la Nation juive pour beaucoup. La France a eu ses heures honteuses et même monstrueuses envers notre Peuple. Ces périodes ténébreuses, à elles seules, auraient justifié du divorce définitif des descendants des hébreux avec la terre de France et des français, qu’aucune expression d’excuses ou de pardon n’aurait pu remettre en question. Ce n’est cependant pas cela qui inspire cet appel au Retour à la Maison.
Il faut s’arrêter et réfléchir. L’Histoire que nous vivons nous invite d’une part à prendre acte de la gravité de la situation et d’autre part à choisir une voie susceptible de nous permettre d’éviter la catastrophe.
L’heure est arrivée pour le juif de France de reconnaître haut et fort ce que son intuition pressent mais qu’il cherche à enfouir. A savoir que l’illusion, selon laquelle, les dangers qu’il ignore disparaîtront comme par enchantement et ne remettront pas en cause tranquillité et confort durement acquis- vaine et stupide est cette illusion ! Oh combien désolante, tragique et génératrice de malheurs !
Seuls les sots et les ignorants refuseront de reconnaître la détérioration irréversible et grave du statut politique des juifs en France. De façon inouïe, nous avons été les témoins d’une irruption de haine antijuive de tous bords et plus particulièrement des milieux immigrés.
La gauche radicale et moins radicale s’est jointe aux islamo nazis et aux autres fascistes racistes dans leur guerre sans merci contre Israël, et par voie de conséquence contre les « compatriotes » juifs de France.
La parole antijuive s’est déliée. Le tabou de l’antisémitisme a été levé.
L’extrême droite se frotte les mains, le sale travail étant effectué par d’autres, par ceux pour lesquels de nombreux juifs étaient montés au créneau dans leur lutte contre les fascistes et les néo-nazis, comble de l’humour si ce n’était dramatique. C’est dire si la vue de certains cercles intellectuels juifs hyper médiatisés, mobilisés pour les «potes » ces vingt dernières années, est une vue très courte.
Les autres démocrates muets, tétanisés ou plus exactement indifférents, un peu tard, jouent l’immonde comédie des « consternés » ou des « partageant nos émotions et inquiétudes ». Comme on dit en jargon judéo arabe français : « za’ama ! » - en yiddish, pour nos frères et soeurs ashkénazes : « lokshen !». Et si ce n’était pas suffisant, les responsables communautaires ou autres intellectuels juifs, autant faussement naïfs qu’irresponsables, feignent de gober cela, ou pire, se rassurent eux-mêmes en adoptant une posture de gens sereins qui ne paniquent pas. Ils nous anesthésient en demandant de rester « extrêmement vigilants » - mais on ne sait pas en quoi consiste cette vigilance - ou par des affirmations de type : « les institutions de l’état prennent les choses très au sérieux » ou bien « sont très inquiètes de cette flambée », « tolérance zéro », « au plus haut niveau, on met tout en œuvre pour empêcher ce qui est ressenti comme très, très grave », et des « Le président a affirmé que celui qui touche à un juif touche à la France » etc. etc. etc. Et depuis quand le président bouge t’il le petit doigt lorsqu’on touche à la France ? Comme au Parc des Princes alors que la Marseillaise a été sifflée en sa présence ? Est-ce que la République est capable, ou même est elle déterminée à faire quelque chose pour elle-même avant qu’elle ne fasse quoi que ce soit pour les juifs ?
Des synagogues incendiées. En général, les pyromanes agissent la nuit. Oui c’est vrai ! On est encore loin de la Nuit de cristal !
Des rabbins et personnes portant kipa ou barbe sauvagement agressés et blessés. Les crachats et les insultes, les invectives et les humiliations, on n’y fait plus attention.
Nous avons vu des émissions télévisées où des personnalités juives ont été littéralement clouées au piloris et privées de toute possibilité de répondre- Voir ce qu’on pourrait appeler le « bizutage » en direct du très compétent Guy Konopniky sur le plateau de l’émission des imbéciles heureux « tout le monde en parle » il y a, à peu près deux ans.
La racaille, formule consacrée par Sarkozy, fait fuir les commerçants juifs dans certains quartiers. La crise économique a créé des juifs vivant dans la crainte, appauvris, tristes et pris au piège dans des cités dortoirs.
Des communes à forte densité juive comme Sarcelles sont devenues des foyers de crime et de violence. La population juive n’y désire qu’une chose : fuir en liquidant au plus bas prix habitations et commerces. Elle ne peut, cependant, se permettre les loyers trop élevés dans les quartiers plus convenables. Il y a aujourd’hui des juifs nés en France relégués au statut de réfugié ces cinq dernières années. On les rencontre en France et aussi en Israël. On en parle à voix basse par ce qu’on croit être de la pudeur. Autrement, ce serait reconnaître l’esbroufe de ce qu’on supposait définitivement acquis : la tranquillité pour les juifs en France depuis 1945. L’insertion des juifs dans la République est un verrou fragile que l’hydre antisémite a eu peu de mal à faire sauter. Au lieu de cela, on préfère palabrer sur la « non intégration des jeunes », en d’autres termes, la non intégration des pogromistes.
Des fonctionnaires juifs viennent au travail la « boule au ventre » courbant l’échine et contraints d’expier les crimes du passé colonial de la France envers les arabes et les africains. Des enseignants juifs d’écoles publiques s’introduisent en classe comme dans la fosse aux lions. Des professeurs enseignent la shoah et le nazisme devant des élèves exultant au récit de l’extermination des juifs.
Le pire, difficilement pardonnable, ce sont les enfants juifs victimes de violence, souffrants de traumatisme physiques et moraux. Comment des parents juifs peuvent-ils abandonner leurs progénitures à une sauvagerie déployée au maximum à l’encontre de leurs enfants ? Comment permet-on cette brutalité d’être le lot d’enfants malchanceux parce que les parents n’ont pas les moyens de les envoyer dans les écoles des beaux quartiers ou dans les établissements juifs payants et aux places restreintes ? Quant aux élèves des écoles juives, ce n’est guère mieux. Les mêmes menaces les guettent au tournant lorsqu’ils se retrouvent dans la rue. Dix huit caméras de surveillance vers l’extérieur, son établissement est un vrai blockhaus nous informe Mme Rachel Cohen, la directrice de l’Ecole de l’Alliance Israélite à Pavillons-sous-Bois ! Où sont les associations de protection de l’enfance si sourcilleuses sur les « droits de l’enfant »? Où sont les responsables juifs, mis à part quelques empêcheurs de tourner en rond, marginalisés dans la Communauté ? Où sont les milieux rabbiniques, de part ailleurs si pointilleux sur tel ou tel point de halakha ? Sortir ces nombreux enfants juifs du traquenard antisémite ne serait pas la priorité des priorités, toute affaire cessante ?
Quand de braves jeunes juifs s’engagent avec générosité dans l’autodéfense, on les réprouve et on les traite de « dangereux extrémistes exaltés », à mettre dans le premier avion pour un aller simple et sans retour vers Israël parce qu’ils sont encombrants pour la Communauté juive. Alyah que ces derniers s’empressent d’ailleurs de réaliser dans la joie et l’allégresse. Au moins là-dessus, tout le monde est satisfait.
De la part des employés des administrations, on ne rencontre que j’menfoutisme face à ces manifestations d’antisémitisme bestial- de même chez les candidats aux élections qui ne peuvent s’aliéner les voix des immigrés et des autres antisémites. Les conseils d’écoles ne prennent aucune mesure sérieuse. Les forces de l’ordre essuient échec sur échec pour imposer la loi. Des magistrats, s’alliant à la gauche dogmatique, sont magnanimes et compréhensifs envers les extrémistes et autres malfaiteurs antisémites. Et on voit toujours les mêmes, unanimes, aussi bien pour calomnier Israël que pour récuser le fait que l’antisémitisme s’étale en France comme une tache hideuse.
A cela, quelle réponse le judaïsme français contemporain, toutes tendances confondues, offre t’il ? Une série d’ouvrages lucides sur ce phénomène, les uns meilleurs que les autres : des romans, des essais journalistiques, des analyses de philosophes, d’historiens, de sociologues, de spécialistes dans presque toutes les disciplines de l’université française. Des réflexions d’un brio inégalé, mais sans que personne, je dis bien personne, ne daigne mentionner l’Alyah comme solution juive collective et individuelle, ne serait-ce que comme possibilité à envisager sérieusement. Des associations juives de tout premier plan, se targuant d’être sionistes, prônent le retour, non pas, Dieu nous en préserve, vers la Terre des juifs, mais un retour aux valeurs républicaines, comme si l’engagement républicain était la modalité essentielle de la fidélité juive et du sionisme. La presse juive n’invite pas vraiment au débat sur l’Alyah. Les éditorialistes de pensée juive et des rabbins n’en parlent pas plus, à croire qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils prient ou ce qu’ils écoutent lors de la lecture de la Torah à la synagogue. De quelle Thora s’agit-il si le Retour à la Terre d’Israël en est occulté ou n’est présenté que comme une option de piété, parmi tant d’autres ? Et le fin du fin : des annonces publicitaires dans la presse juive appelant les juifs à s’éloigner d’Israël encore plus qu’ils ne le sont en France en les invitant « à réaliser leur rêve de s’installer en Floride ou au Canada ». Dommage que Dieu et son serviteur Moïse n’ y avaient pas pensé. Il est vrai qu’alors, Christophe Colomb n’avait pas encore fait sa découverte.
Par contre, il y a les commémorations du souvenir de la Shoah en grandes pompes avec tout le gratin politico culturel français. Ca réchauffe le coeur. On a alors l’impression qu’à défaut d’endiguer l’antisémitisme actuel, le vrai antisémitisme, celui qui a fait exterminer des millions de juifs, cet antisémitisme là, tout le monde est unanime pour le condamner. Et tant pis si le souvenir d’Auschwitz est retourné contre les juifs (voir l’excellente analyse de Shmuel Trigano dans « Les frontières d’Auschwitz »). Et pendant ce temps, la haine antijuive s’intensifie, reprenant mot pour mot tout ce que les traîtres israéliens et juifs prodiguent avec une générosité proportionnelle à leur haine de soi. Phénomène bien connu et ancien comme l’Histoire juive.
Et on entend ces voix, et on voit ces images. On sait à quoi elles renvoient et on réagit comme les trois singes qui refusent de voir, d’entendre et de parler.
Si on se dit sérieux avec le souvenir de la Shoah, la moindre des choses serait d’en tirer un enseignement pour soi-même. Pour cela, il n’est point besoin de faire une thèse de doctorat sur le troisième Reich ou d’aller visiter les camps de la mort en Pologne. Il suffit d’une petite pincée de lucidité juive que certains se précipiteraient allégrement, en lisant ces lignes, de qualifier d’alarmisme ou de paranoïa. A quoi sert la mémoire de la Shoah, si en temps de prémices à un évènement semblable, on fait comme si de rien n’était ? Ne voit-on pas que le piège risque de se refermer, ou plutôt, est sur le point de se refermer ? Est-ce que les juifs auraient subitement perdu leur intelligence ?
Pourquoi des juifs jouent-ils encore avec leurs vies ? Pourquoi prennent-ils des risques non calculés en restant en Gola ? Est-ce que la République française déboussolée aujourd’hui, est si différente de la République démocratique de Weimar ? Des juifs allemands, ne pensaient-ils avoir trouver l’endroit idéal sur terre comme le pensent aujourd’hui des juifs en France et en Amérique ? En toute sincérité, est-ce que les allemands d’avant guerre étaient plus monstrueux que les européens d’aujourd’hui, ou que les arabes, les africains et autres musulmans ? Est-il encore besoin de démontrer que l’ensemble du monde arabe et musulman recycle l’idéologie de Mein Kampf dans son rapport aux juifs ? Est-ce que ses effectifs, sa virulence et son influence vont en diminuant en France ou ailleurs ? Est ce que les musulmans qu’on dit modérés, désirent-ils ou parviennent-ils à tempérer l’antisémitisme?
Il n’est point nécessaire de s’étendre plus. La solution s’impose d’elle même : l’évacuation immédiate et massive des juifs de France et leur retour à la Maison, dans la Patrie ancestrale que le Tout Puissant leur a redonnée par sa grâce lors des guerres d’Israel en 1948 et 1967. La réponse est : l’Alyah de masse !
Aujourd’hui, pas demain, il faut mettre toutes les controverses de côté, réunir un comité d’urgence des communautés et organisations juives de France et mobiliser toutes les compétences pour planifier et surtout, faire réussir l’Alyah massive des juifs de l’Hexagone vers la Terre d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Zeev Jabotinsky fit cet appel à ses frères il y a 75 ans : « Juifs, la terre brûle sous vos pieds ! Liquidez la Gola, sinon la Gola vous liquidera ! » Seulement voilà, les dirigeants juifs ont vu en Jabotinsky un excité, un alarmiste dérangeant jusqu’à l’ostraciser et lui miner la santé. Il décéda prématurément en 1940. En agissant de la sorte, les leaders juifs ont permis l’extermination des juifs que lui, Jabotinsky, voulait sauver. Par irresponsabilité, ils ont indirectement contribué à ce malheur sans précédent. De cela, on néglige d’en parler dans les musées ou dans les cérémonies de commémoration de la Shoah.
Ne répétons pas ce sinistre chapitre. C’est le moment de vérité et il risque de ne pas y en avoir d’autres. Avec l’aide de l’Eternel, notre Dieu, le Dieu d’Israël, agissons avec courage et détermination et assumons notre Histoire si intense et si riche sur notre Terre bien-aimée.
P.S. La décision de rédiger cet article a été prise avant que le supplice d’Ilan Halimi Hy”d (Dieu vengera son sang) ne soit rendu public ici, en Israël. Ce n’est donc pas cette tragédie qui a motivé les propos ci-dessus. Au même moment, Ilan a vécu des heures atroces. En tout état de cause, il n’est absolument point besoin d’ajouter cette bouleversante tragédie pour renforcer cet appel à l’Alyah, cet appel au Retour. Dernière remarque : j’aurais suggéré que les institutions juives de France réclament le rétablissement de la peine de mort pour les bourreaux d’Ilan.
Je ne déteste point la France. Je ne me fais pas non plus un culte des valeurs républicaines. L’expression « heureux comme Dieu en France » est devenue déplacée pour une sensibilité juive authentique. Je crois que la France a eu incontestablement ses moments de gloire et de grandeur. La France a effectivement une grande culture. Elle a été la première à octroyer un statut d’égalité civile aux juifs ; il est vrai, au prix de la désertion de l’appartenance à la Nation juive pour beaucoup. La France a eu ses heures honteuses et même monstrueuses envers notre Peuple. Ces périodes ténébreuses, à elles seules, auraient justifié du divorce définitif des descendants des hébreux avec la terre de France et des français, qu’aucune expression d’excuses ou de pardon n’aurait pu remettre en question. Ce n’est cependant pas cela qui inspire cet appel au Retour à la Maison.
Il faut s’arrêter et réfléchir. L’Histoire que nous vivons nous invite d’une part à prendre acte de la gravité de la situation et d’autre part à choisir une voie susceptible de nous permettre d’éviter la catastrophe.
L’heure est arrivée pour le juif de France de reconnaître haut et fort ce que son intuition pressent mais qu’il cherche à enfouir. A savoir que l’illusion, selon laquelle, les dangers qu’il ignore disparaîtront comme par enchantement et ne remettront pas en cause tranquillité et confort durement acquis- vaine et stupide est cette illusion ! Oh combien désolante, tragique et génératrice de malheurs !
Seuls les sots et les ignorants refuseront de reconnaître la détérioration irréversible et grave du statut politique des juifs en France. De façon inouïe, nous avons été les témoins d’une irruption de haine antijuive de tous bords et plus particulièrement des milieux immigrés.
La gauche radicale et moins radicale s’est jointe aux islamo nazis et aux autres fascistes racistes dans leur guerre sans merci contre Israël, et par voie de conséquence contre les « compatriotes » juifs de France.
La parole antijuive s’est déliée. Le tabou de l’antisémitisme a été levé.
L’extrême droite se frotte les mains, le sale travail étant effectué par d’autres, par ceux pour lesquels de nombreux juifs étaient montés au créneau dans leur lutte contre les fascistes et les néo-nazis, comble de l’humour si ce n’était dramatique. C’est dire si la vue de certains cercles intellectuels juifs hyper médiatisés, mobilisés pour les «potes » ces vingt dernières années, est une vue très courte.
Les autres démocrates muets, tétanisés ou plus exactement indifférents, un peu tard, jouent l’immonde comédie des « consternés » ou des « partageant nos émotions et inquiétudes ». Comme on dit en jargon judéo arabe français : « za’ama ! » - en yiddish, pour nos frères et soeurs ashkénazes : « lokshen !». Et si ce n’était pas suffisant, les responsables communautaires ou autres intellectuels juifs, autant faussement naïfs qu’irresponsables, feignent de gober cela, ou pire, se rassurent eux-mêmes en adoptant une posture de gens sereins qui ne paniquent pas. Ils nous anesthésient en demandant de rester « extrêmement vigilants » - mais on ne sait pas en quoi consiste cette vigilance - ou par des affirmations de type : « les institutions de l’état prennent les choses très au sérieux » ou bien « sont très inquiètes de cette flambée », « tolérance zéro », « au plus haut niveau, on met tout en œuvre pour empêcher ce qui est ressenti comme très, très grave », et des « Le président a affirmé que celui qui touche à un juif touche à la France » etc. etc. etc. Et depuis quand le président bouge t’il le petit doigt lorsqu’on touche à la France ? Comme au Parc des Princes alors que la Marseillaise a été sifflée en sa présence ? Est-ce que la République est capable, ou même est elle déterminée à faire quelque chose pour elle-même avant qu’elle ne fasse quoi que ce soit pour les juifs ?
Des synagogues incendiées. En général, les pyromanes agissent la nuit. Oui c’est vrai ! On est encore loin de la Nuit de cristal !
Des rabbins et personnes portant kipa ou barbe sauvagement agressés et blessés. Les crachats et les insultes, les invectives et les humiliations, on n’y fait plus attention.
Nous avons vu des émissions télévisées où des personnalités juives ont été littéralement clouées au piloris et privées de toute possibilité de répondre- Voir ce qu’on pourrait appeler le « bizutage » en direct du très compétent Guy Konopniky sur le plateau de l’émission des imbéciles heureux « tout le monde en parle » il y a, à peu près deux ans.
La racaille, formule consacrée par Sarkozy, fait fuir les commerçants juifs dans certains quartiers. La crise économique a créé des juifs vivant dans la crainte, appauvris, tristes et pris au piège dans des cités dortoirs.
Des communes à forte densité juive comme Sarcelles sont devenues des foyers de crime et de violence. La population juive n’y désire qu’une chose : fuir en liquidant au plus bas prix habitations et commerces. Elle ne peut, cependant, se permettre les loyers trop élevés dans les quartiers plus convenables. Il y a aujourd’hui des juifs nés en France relégués au statut de réfugié ces cinq dernières années. On les rencontre en France et aussi en Israël. On en parle à voix basse par ce qu’on croit être de la pudeur. Autrement, ce serait reconnaître l’esbroufe de ce qu’on supposait définitivement acquis : la tranquillité pour les juifs en France depuis 1945. L’insertion des juifs dans la République est un verrou fragile que l’hydre antisémite a eu peu de mal à faire sauter. Au lieu de cela, on préfère palabrer sur la « non intégration des jeunes », en d’autres termes, la non intégration des pogromistes.
Des fonctionnaires juifs viennent au travail la « boule au ventre » courbant l’échine et contraints d’expier les crimes du passé colonial de la France envers les arabes et les africains. Des enseignants juifs d’écoles publiques s’introduisent en classe comme dans la fosse aux lions. Des professeurs enseignent la shoah et le nazisme devant des élèves exultant au récit de l’extermination des juifs.
Le pire, difficilement pardonnable, ce sont les enfants juifs victimes de violence, souffrants de traumatisme physiques et moraux. Comment des parents juifs peuvent-ils abandonner leurs progénitures à une sauvagerie déployée au maximum à l’encontre de leurs enfants ? Comment permet-on cette brutalité d’être le lot d’enfants malchanceux parce que les parents n’ont pas les moyens de les envoyer dans les écoles des beaux quartiers ou dans les établissements juifs payants et aux places restreintes ? Quant aux élèves des écoles juives, ce n’est guère mieux. Les mêmes menaces les guettent au tournant lorsqu’ils se retrouvent dans la rue. Dix huit caméras de surveillance vers l’extérieur, son établissement est un vrai blockhaus nous informe Mme Rachel Cohen, la directrice de l’Ecole de l’Alliance Israélite à Pavillons-sous-Bois ! Où sont les associations de protection de l’enfance si sourcilleuses sur les « droits de l’enfant »? Où sont les responsables juifs, mis à part quelques empêcheurs de tourner en rond, marginalisés dans la Communauté ? Où sont les milieux rabbiniques, de part ailleurs si pointilleux sur tel ou tel point de halakha ? Sortir ces nombreux enfants juifs du traquenard antisémite ne serait pas la priorité des priorités, toute affaire cessante ?
Quand de braves jeunes juifs s’engagent avec générosité dans l’autodéfense, on les réprouve et on les traite de « dangereux extrémistes exaltés », à mettre dans le premier avion pour un aller simple et sans retour vers Israël parce qu’ils sont encombrants pour la Communauté juive. Alyah que ces derniers s’empressent d’ailleurs de réaliser dans la joie et l’allégresse. Au moins là-dessus, tout le monde est satisfait.
De la part des employés des administrations, on ne rencontre que j’menfoutisme face à ces manifestations d’antisémitisme bestial- de même chez les candidats aux élections qui ne peuvent s’aliéner les voix des immigrés et des autres antisémites. Les conseils d’écoles ne prennent aucune mesure sérieuse. Les forces de l’ordre essuient échec sur échec pour imposer la loi. Des magistrats, s’alliant à la gauche dogmatique, sont magnanimes et compréhensifs envers les extrémistes et autres malfaiteurs antisémites. Et on voit toujours les mêmes, unanimes, aussi bien pour calomnier Israël que pour récuser le fait que l’antisémitisme s’étale en France comme une tache hideuse.
A cela, quelle réponse le judaïsme français contemporain, toutes tendances confondues, offre t’il ? Une série d’ouvrages lucides sur ce phénomène, les uns meilleurs que les autres : des romans, des essais journalistiques, des analyses de philosophes, d’historiens, de sociologues, de spécialistes dans presque toutes les disciplines de l’université française. Des réflexions d’un brio inégalé, mais sans que personne, je dis bien personne, ne daigne mentionner l’Alyah comme solution juive collective et individuelle, ne serait-ce que comme possibilité à envisager sérieusement. Des associations juives de tout premier plan, se targuant d’être sionistes, prônent le retour, non pas, Dieu nous en préserve, vers la Terre des juifs, mais un retour aux valeurs républicaines, comme si l’engagement républicain était la modalité essentielle de la fidélité juive et du sionisme. La presse juive n’invite pas vraiment au débat sur l’Alyah. Les éditorialistes de pensée juive et des rabbins n’en parlent pas plus, à croire qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils prient ou ce qu’ils écoutent lors de la lecture de la Torah à la synagogue. De quelle Thora s’agit-il si le Retour à la Terre d’Israël en est occulté ou n’est présenté que comme une option de piété, parmi tant d’autres ? Et le fin du fin : des annonces publicitaires dans la presse juive appelant les juifs à s’éloigner d’Israël encore plus qu’ils ne le sont en France en les invitant « à réaliser leur rêve de s’installer en Floride ou au Canada ». Dommage que Dieu et son serviteur Moïse n’ y avaient pas pensé. Il est vrai qu’alors, Christophe Colomb n’avait pas encore fait sa découverte.
Par contre, il y a les commémorations du souvenir de la Shoah en grandes pompes avec tout le gratin politico culturel français. Ca réchauffe le coeur. On a alors l’impression qu’à défaut d’endiguer l’antisémitisme actuel, le vrai antisémitisme, celui qui a fait exterminer des millions de juifs, cet antisémitisme là, tout le monde est unanime pour le condamner. Et tant pis si le souvenir d’Auschwitz est retourné contre les juifs (voir l’excellente analyse de Shmuel Trigano dans « Les frontières d’Auschwitz »). Et pendant ce temps, la haine antijuive s’intensifie, reprenant mot pour mot tout ce que les traîtres israéliens et juifs prodiguent avec une générosité proportionnelle à leur haine de soi. Phénomène bien connu et ancien comme l’Histoire juive.
Et on entend ces voix, et on voit ces images. On sait à quoi elles renvoient et on réagit comme les trois singes qui refusent de voir, d’entendre et de parler.
Si on se dit sérieux avec le souvenir de la Shoah, la moindre des choses serait d’en tirer un enseignement pour soi-même. Pour cela, il n’est point besoin de faire une thèse de doctorat sur le troisième Reich ou d’aller visiter les camps de la mort en Pologne. Il suffit d’une petite pincée de lucidité juive que certains se précipiteraient allégrement, en lisant ces lignes, de qualifier d’alarmisme ou de paranoïa. A quoi sert la mémoire de la Shoah, si en temps de prémices à un évènement semblable, on fait comme si de rien n’était ? Ne voit-on pas que le piège risque de se refermer, ou plutôt, est sur le point de se refermer ? Est-ce que les juifs auraient subitement perdu leur intelligence ?
Pourquoi des juifs jouent-ils encore avec leurs vies ? Pourquoi prennent-ils des risques non calculés en restant en Gola ? Est-ce que la République française déboussolée aujourd’hui, est si différente de la République démocratique de Weimar ? Des juifs allemands, ne pensaient-ils avoir trouver l’endroit idéal sur terre comme le pensent aujourd’hui des juifs en France et en Amérique ? En toute sincérité, est-ce que les allemands d’avant guerre étaient plus monstrueux que les européens d’aujourd’hui, ou que les arabes, les africains et autres musulmans ? Est-il encore besoin de démontrer que l’ensemble du monde arabe et musulman recycle l’idéologie de Mein Kampf dans son rapport aux juifs ? Est-ce que ses effectifs, sa virulence et son influence vont en diminuant en France ou ailleurs ? Est ce que les musulmans qu’on dit modérés, désirent-ils ou parviennent-ils à tempérer l’antisémitisme?
Il n’est point nécessaire de s’étendre plus. La solution s’impose d’elle même : l’évacuation immédiate et massive des juifs de France et leur retour à la Maison, dans la Patrie ancestrale que le Tout Puissant leur a redonnée par sa grâce lors des guerres d’Israel en 1948 et 1967. La réponse est : l’Alyah de masse !
Aujourd’hui, pas demain, il faut mettre toutes les controverses de côté, réunir un comité d’urgence des communautés et organisations juives de France et mobiliser toutes les compétences pour planifier et surtout, faire réussir l’Alyah massive des juifs de l’Hexagone vers la Terre d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Zeev Jabotinsky fit cet appel à ses frères il y a 75 ans : « Juifs, la terre brûle sous vos pieds ! Liquidez la Gola, sinon la Gola vous liquidera ! » Seulement voilà, les dirigeants juifs ont vu en Jabotinsky un excité, un alarmiste dérangeant jusqu’à l’ostraciser et lui miner la santé. Il décéda prématurément en 1940. En agissant de la sorte, les leaders juifs ont permis l’extermination des juifs que lui, Jabotinsky, voulait sauver. Par irresponsabilité, ils ont indirectement contribué à ce malheur sans précédent. De cela, on néglige d’en parler dans les musées ou dans les cérémonies de commémoration de la Shoah.
Ne répétons pas ce sinistre chapitre. C’est le moment de vérité et il risque de ne pas y en avoir d’autres. Avec l’aide de l’Eternel, notre Dieu, le Dieu d’Israël, agissons avec courage et détermination et assumons notre Histoire si intense et si riche sur notre Terre bien-aimée.
P.S. La décision de rédiger cet article a été prise avant que le supplice d’Ilan Halimi Hy”d (Dieu vengera son sang) ne soit rendu public ici, en Israël. Ce n’est donc pas cette tragédie qui a motivé les propos ci-dessus. Au même moment, Ilan a vécu des heures atroces. En tout état de cause, il n’est absolument point besoin d’ajouter cette bouleversante tragédie pour renforcer cet appel à l’Alyah, cet appel au Retour. Dernière remarque : j’aurais suggéré que les institutions juives de France réclament le rétablissement de la peine de mort pour les bourreaux d’Ilan.
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